Le 03 juin 2022, s’est tenue dans la salle de réunion de la Direction des services informatiques du Ministère de la santé, une réunion de validation des hypothèses du modèle « Cost-effectiveness HVP vaccine in Burkina Faso » par les parties prenantes.
Les objectifs spécifiques de la rencontre étaient :
- Présenter les méthodes d’évaluation économique et de modélisation des maladies.
- Informer les parties prenantes de la justification et des méthodes proposées pour évaluer le rapport coût-efficacité du HPV au Burkina Faso
- Obtenir des commentaires des parties prenantes sur un ensemble proposé de paramètres d’entrée du modèle, d’hypothèses et d’analyses d’incertitude.
- Convenir des prochaines étapes et d’un projet de date pour un atelier de diffusion/résultats finaux.
Cette rencontre a été placée sous la présidence de la DPV. Elle avait pour objectif de valider les hypothèses du modèle dans le scenario de base de l’étude coût-efficacité de l’introduction du vaccin anti HPV au Burkina Faso.
Le représentant de la DPV a souhaité d’abord la bienvenue aux participants qui étaient au nombre de 11. Après le mot de bienvenu, Dr Annick SIDIBE a procédé à la présentation du contexte de l’étude, la structuration du projet dans son ensemble, les principales méthodes qui ont été utilisées dans l’étude et le modèle UNIVAC qui a servi à estimer les paramètres. Les participants notamment ceux de la DPV ont contribué à confirmer certaines valeurs introduites dans le modèle UNIVAC.
Ensuite, Dr Jöel Arthur KIENDREBEOGO a présenté les approches de l’évaluation économique et de la modélisation des maladies (référence aux Directives de l’OMS) et particulièrement le modèle coût-efficacité qui a été utilisé et clarifier les hypothèses qui ont été employées dans l’étude. L’ensemble des présentations a duré environ 1h 30 mn et a permis aux participants de comprendre l’étude.
A la fin des présentations les participants ont posé des questions de compréhension sur des aspects de l’étude. Il s’agit notamment de la question sur la population cible de l’étude, si les investigateurs disposent de la proportion de filles exposées au HPV au Burkina Faso. Est-ce que l’étude a suffisamment pris la mesure de ne pas sous-estimer ou surestimer la population cible. A cette question, les investigateurs de l’étude ont répondu en disant que dans l’étude, ce sont les DALY qui étaient utilisés et on avait juste estimer le fardeau de HPV. La prévalence de HPV au sein de la population cible n’était pas nécessaire.
Dans l’ensemble, les participants avaient une très bonne compréhension de l’étude et ils ont vraiment apprécié l’approche qui a été utilisée. Ils ont enfin marqué leur disponibilité et leur accompagnement pour le succès de l’étude.
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